lundi 30 septembre 2013

New shoes


One for the money, 
Two for the show ...
Blue suede shoes - Carl Perkins 1955

Pour une fois je ne vous parlerai pas d'uréthane et de roues, mais bien de ce petit emballage qui enveloppe nos pieds, les chaussures !


J'ai eu le tord de m'engager dans une grande rando mal chaussé avec une vieille paire de Nike FT II très usées et faites à mon pied - à l'origine une chaussure de foot en salle. Les adeptes de la course à pied connaissent bien ce phénomène d'usure, qui fait perdre à une chaussure ses qualités dynamiques d'amorti. Résultat : une légère aponévrosite, inflammation bénigne de la voûte plantaire : un bleu sous le pied. Rien de grave, mais le signe qu'il ne faut pas attendre qu'une chaussure vous blesse, même customisée avec amour à grands renforts de chambre à air ou de semelle en pneu.


Au gré des soldes, j'ai croisé trois modèles aux qualités bien différentes :


Les Nike SB sont de classiques chaussures de skate : semelle plate, bon amorti, coup de pied renforcé, elles sont confortables, mais chaudes et lourdes.
J'y ai ajouté une semelle en pneu pour pousser et freiner, et un ruban de couleur pour faciliter les explications pédagogiques occasionnelles.


Les Zoot sont des chaussures de triathlon de haut de gamme : elles sont ajustées autour du pied, et une coque en carbone assure le lien entre le talon et le pied.
A l'usage elles compriment le pied, et le talon s'enfonce dans un creux trop marqué pour être agréable.


Je lorgnais sur les Merrell depuis un moment, ce sont des chaussons minimalistes dans la lignées des 5-fingers, conçus pour redonner au coureur un mouvement naturel plus léger. Peu d'amorti donc, mais en revanche un excellent contact avec la planche. Légères et respirantes, ce sont mes préférées.
La semelle en vibram n'est pas plate, et suit la forme du pied. Elle devrait être assez solide pour m'accompagner sur de nombreux kilomètres.
Bémol : ce type de chaussure "Barefoot" est assez cher : compter 120 €. (je les ai achetées en solde 20€, comme les trois autres paires). Elles nécessitent un essai pour trouver la bonne taille.

Dans le même esprit j'ai découvert les Zem, Zone of Emergency, des chaussons barefoot de belle qualité construits sur le principe des Jikatabi (dont nous avons parlé ici) ou des 5-fingers (que nous avons présenté là) . Je ne sais pas si ces modèles sont disponibles en France.







samedi 28 septembre 2013

New York Lalala

Trente ans que j'aime cette musique.
Une belle video de mode et de brownstones dépeuplés.
Vermillion Sands ...

lundi 23 septembre 2013

Sous le soleil de septembre


Temps au beau fixe ce dimanche - le bonheur et la chaleur des Guadeloupéens fait le malheur et les inondations des Mexicains, du Texas ou du Colorado.
Nous inaugurons un spot tranquille au coeur de Jarry, une piste fermée qui sert aux moto écoles, les "as de l'asphalte". Il y avait une belle lumière, un grand soleil, et une bonne ambiance pour cette reprise.



Toutes les roulettes étaient de sortie : Jonathan avec ses Freebord, Philip avec sa planche de slalom, Raphaëlle en inline, et Roméo en Street-surf, ...


Philip avait installé un parcours de slalom tight :  20 cônes à 7 pieds, histoire de saluer de loin la crème des slalomeurs européens réunis à Antibes.




Julien a pu essayer de nouvelles planches, et découvrir le Catamaran, Yvan et Natou ont assisté avec intérêt à la mise en place de cette session de reprise après les aventures de l'été.
J'ai pu essayer un montage "Tech-slide" épatant que je vous détaillerai prochainement.


Belle journée, des rencontres, et la perspective de se retrouver bientôt pour découvrir d'autres spots.

mercredi 18 septembre 2013

Captain America: graphic love affair


 I love America
Patrick Juvet, 1977


Captain America est un super héros, un masque iconique de l'Amérique.
Ce super héros semble avoir une influence historique sur nos activités à roulettes, comme l'a relevé Kilwag, éditeur de Skate & Annoy et grand connaisseur en iconographie populaire.



La sortie du film l'année dernière à donné lieu à l'édition de ce longboard publicitaire assez médiocre.
Le jeu de roues interchangeables sérigraphiées sur la bande de roulement ne me semble pas promis à un avenir fantastique.



Ces expérimentations en matière de déco me semblent plus séduisantes : 



Ce Capitan naïf est très réussi : 
un petit air de Rey Mysterio mâtiné de Sin Cara
El Capitan passe le Rio Grande.


Les super héros tombent toujours dans de fourbes traquenards fomentés par des super vilains ou des hordes d'affreux, complots sournois dont ils se sortent avec brio en utilisant quelques accessoires à roulettes :




Est-ce la concurrence du Silver Surfer ? Quelques autres super héros ont eu aussi recours aux roulettes pour se transformer, comme Iron Man, ou pour se dépêtrer de situations scabreuses:



Saluons l'équipe US de roller, menée pendant plusieurs années par l'exceptionnel Tom Peterson, dans son costume d'apparat.


Les fabricants de chaussures ont eux aussi repris ce code graphique:


Captain America est également le nom de guerre de Peter Fonda dans le film Easy Rider - Prix de la Première oeuvre au festival de Cannes 1969 : hommage grinçant et dénué d'humour à une Amérique sclérosée, révélation du jeune Jack Nicholson, quelques années après le jeune Jean-Louis Trintignant révélé dans le Fanfaron (1962). Mêmes errances, mêmes constats.

Son casque aux couleurs du Stars & Stripes a inspiré ce Flyaway de 1980.



Ce casque / masque est plus ancien : il aurait pu inspirer les descendeurs en spandex des années 80, comme Roger Hickey, le descendeur masqué au coude à coude avec John Hutson dans ces clichés célèbres.




 10 ans plus tard dans les années 90 Roger Hickey passait au cuir et au casque profilé - ses couleurs demeuraient les mêmes, pleines de ferveur patriotique.



John Hutson dirige aujourd'hui la marque Road Rider, filiale de NHS.
Il propose ces belles Road Captains aux couleurs patriotiques : 80 mm de diamètre, 70 mm d'empreinte, uréthane tendre 78A, c'est une roue orientée accroche qui séduit également quelques adeptes du LDP.
A essayer !



Clin d'oeil à mes amis Stef et Vincent adeptes du tuning moto façon Born to be wild :


lundi 16 septembre 2013

A la pêche aux moules


Il y a un an Tom SIMS disparaissait, on mesure un peu mieux tout ce qu'il a apporté aux sports de glisse, au skateboard et au snowboard en particulier.
La marque a connu des vicissitudes, a été reprise plusieurs fois, et a été relancée il y a deux ans avec des rééditions et des produits nouveaux.

Les collectionneurs et les amateurs de roues vintage apprécieront cette découverte originale : les moules originaux des modèles Sims 64mm - le Pure Juice qui nous faisait rêver en 1977.


J'en ai eu, j'en ai offert, je n'ai pas su résister j'en ai racheté un jeu cet été.




On a vu passer il y peu les moules originaux des Road Riders Henry Hester, des roues hautes et fines comme on n'en propose plus de nos jours vendus 1250 USD ils pourraient faire la joie de quelques fondeurs amateurs.



Un jeu NOS de ces roues s'est vendu cette année 750 USD - mon ami Philip en a gardé un jeu de 1977 qu'il mettra peut être en vente bientôt - état neuf, sans une égratignure.




Les moules originaux des OJ sont aussi apparus sur le marché : effet de mode ou intérêt légitime porté sur des outils emblématiques d'une époque, icônes de la communication visuelle pas trop édulcorées, même si quelques grandes figures du skate ont perdu depuis leur paillettes.



Mais comment fait-on des roues ?
On coule les composants de l'uréthane dans des moules de précision, autour des coeurs, et on attend assez longtemps pour les démouler.



Ici un aperçu de l'usine Powell, avec George Powell & Stacy Peralta


les These en cours de fabrication, ça me rappelle enfant la visite de l'usine "La Pie qui Chante".
L'usine de bonbons ...



Ça y est, les moules sont vides et nettoyés ... les roues sont prêtes pour le marquage.


Dernière touche de finition : découpe, tampon : prêtes à rouler !

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