samedi 30 juin 2012

Ponytail skatera


As RoXane, my 4 year-old Skatera noticed this morning while having breakfast,
there is a ponytail girl on the cereals box !
- Daddy !
- Mmmm ?
- There is a ponytail girl on the box !
- Sure honey ...


Ce matin , ma fille a vu une skateuse à couettes sur sa boîte de céréales !


Quel talent !

C'est le week-end, 
C'est pas la peine de trop y penser.
C'est le week end ,
Comme chaque semaine
On va (pas) s'ennuyer.

jeudi 28 juin 2012

Bricolo Board


J’avais élaboré avec un apprenti sorcier du shape le projet d’une Platypus ambitieuse, mêlant carbone et lamellé, drop et tail, innovation et coût réduit. Pourtant, pas facile de trouver du premier coup les bons ingrédients, le bois adapté, la colle ad-hoc, la coupe appropriée ou la forme qui fera rêver.

Cette planche défunte s’est transformée en chewing-gum à la première sortie au soleil, et s’est cassée au premier kick appuyé, malgré l’ajout d’une latte de renfort.

Il y avait pourtant eu du travail et de bonnes idées dans ces tails droppés dans la sur épaisseur, bardés d’une bande de carbone et d’un petit renfort en kevlar.


J’avais par ailleurs une très bonne planche droppée, signée Paul C., 
simple et élégante, droppée mais sans appendices.

Il m’est venu l’idée de l’affubler de deux ajouts, sous formes de ces restes de tails droppés, recoupés au niveau du col.






Le résultat : un dragster surbaissé par l’ajout des deux tails droppés, 
qui part en slide au doigt (de pied) et à l’œil à la moindre sollicitation.


On peut jouer avec les tails : c’est épais, solide, et léger. 
J’aimerais ajouter une plaque de renfort autour du drop sous la planche.
Qui peut me proposer une plaque découpée en alu ou en plexi ?


 On peut se servir des rebords des tails comme cale pied pour lancer des slides:
c'est précis, puissant, et confortable.


Un peu déçu toutefois par les Motions roses
j’aime les roues tendres, et pourtant je leur trouve une tendance à s’écraser et à ralentir.
Suis-je le seul à ressentir cette mollesse ? 
Est-ce le fruit de la langueur monotone des moiteurs tropicales ?


mercredi 27 juin 2012

Une planche pour Jean-Marc


"Heureux qui comme Ulysse, à fait un beau voyage"
Jean-Marc est un rider - un pur un dur, qui vient de traverser au guidon de sa Fat Boy le Colorado, l'Arizona et le Nevada dans un road trip de légende.

Il est également un rider de longboard, qui a retrouvé en notre compagnie les plaisirs de sa folle jeunesse Calaifornienne. Après une vie tumultueuse basée à Saint Martin, le voilà en Guadeloupe avec sa grande famille. Il fallait trouver une planche qui convienne à son quintal - le gaillard n'est pas un sprat:


je vais lui proposer cette Libtech hybride de 2002: 




C'est solide, souple, et étonnamment léger: un des premiers longboards produit en petite série par un grand fabriquant de snowboards en sandwich résine-bois.

Les trucks sont des RKP de mountainboard de 250 mm en axes de 10mm: du costaud !

Les roues sont rouges, bien sûr ! No name, pour commencer au standard 70mm 80a.

Essai samedi à la summer session au Moule, si le gaillard est revenu d'un convoyage vers les îles du Nord.

lundi 25 juin 2012

Black Sun Longboards




La création espagnole est en pleine effervescence, et les grandes et belles planches de Black Sun occupent une jolie place dans le paysage à roulettes de l'été 2012.


Du bois, des formes longues, très longues, et semble t'il solides:
Yvan Buey Gimeno fait du beau travail, innovant et superbement fini.


Je suis sous le charme de son modèle très long  
le Sherif:  71", soit 1,80m !







Un beau travail, découvert grâce à la boutique Caribbean 
qui anime et fédère la scène madrilène depuis de longues années.


Arriba !

samedi 23 juin 2012

Roues: la sélection estivale 2012 n° 1



Avant, c’était plus simple.
On appréciait une roue à la bonne réputation de son fabriquant.


Avec la multiplication de l’offre dans les années 70 on s’est attaché à déduire le comportement des roues à partir de caractéristiques physiques:
- formelles : diamètre, empreinte, épaisseur d’uréthane ou diamètre du noyau, lèvre ou débord du noyau, coupe franche, biseautée ou arrondie.
- factuelles :
o dureté : mesure de résistance à l’enfoncement, exprimée en shore A ou D sur l’échelle appropriée, estimé en pinçant ou croquant la roue
o élasticité ou rebond : indique la capacité de restituer une énergie en mesurant la hauteur du rebond d’une hauteur fixe, mesuré empiriquement  en lâchant la roue à bout de bras,
o résistance mécanique à la déformation ou à l’abrasion
o maintien des caractéristiques de comportement dans le temps ou quand les conditions du milieu évoluent : on a vu des roues friables, qui se décolorent, qui fondent, qui collent, …
o Dernier élément important: le prix des composants et des solutions, bien sûr.


Georges Powell se vantait d’avoir une formule d’uréthane a plus de 12 composants – quand un uréthane de base est seulement bi-composant.
Les amateurs de Kryptonics savent également que les formules ont très souvent varié, pour des raisons d’évolution technique dans les procédés de fabrication, de changement commercial de fournisseur ou de législation.




Les Seismics Hot-spots sont des roues excellentes. Mais dans quelle formule d’uréthane ? Classique, Black-Ops ou Elixir ? Un seul repère pour les différencier, un code couleur et un marquage externe.




Cult a bien compris cette dichotomie en proposant des roues d'apparence similaire, mais au comportement différent en raison des formulations, classic ou psychathane sur les Traction Beams.




Chez Abec 11, la différence de grip et de rebond est bien connue sur les uréthanes Reflex ou en Classic Formula




Aujourd’hui il faudrait recourir à la caractérisation chimique des matériaux pour différencier les formules d’uréthane, et en extrapoler leur comportement sur route.


Une tendance forte se dégage des offres 2012: les roues sont plus grandes, et passent volontiers du classique 70mm de diamètre à 72-73mm, et de 75mm à 77mm. L'impression de vitesse ressentie est plus importante, même si de grands descendeurs ou amateurs de LDP ne quittent pas le classique 70mm.


« Rodrigue, as-tu du cœur ? »
« Tout autre que mon père l’éprouverait sur l’heure »
Le Cid Acte I scène V.


Le noyau, le core, le cœur de la roue constitue une caractéristique physique essentielle.
Deux conceptions s’opposent: le cœur fin et le noyau dur.




Le cœur fin sera plus léger, plus fragile, et donne la priorité à l’expression des caractéristiques de l’uréthane.
Dernier exemple en date : les Balut Orangatang, hautes et fines avec un diamètre intéressant de 72.5mm pour une empreinte de 35mm. Développées à partir d’une jante in-line, ces roues ont eu un coût de développement extrêmement réduit. Elles s’usent vite, sont fragiles, mais conservent assez fidèlement le caractère des uréthanes traditionnels de la marque.
Une légère imprécision dans le moulage du cadre des roulements fait qu’elles ne sont pas conformes aux cotes standard d’entretoises.




Le noyau dur est inversement une recherche de développement d’un cœur innovant, pour limiter mécaniquement les variations de comportement de l’uréthane : une accroche chimique ou mécanique pour l’uréthane, et un soutien physique pour maintenir son comportement avec le moins de variations possible.
C’est selon cette logique qu’a été développée la récente FSU KM chez Landyacht.
Comme une bonne idée reste rarement au fond des placards d’un fondeur, on pourra les comparer à ces King Tide bien moins chères. Même forme – mais pas le même uréthane …  70x50, 78a.




On trouvera bientôt des RAD sur ce principe de gros noyau dur peu déformable: pas encore distribuées, mais annoncées à grand renfort de pub, elles promettent moins de déformation pour davantage de contrôle de la trajectoire. Prix annoncé 70$, 72 x 48, 74 ou 78mm pour deux formules 78a ou 80a.





Les Duval suivent le même principe de construction avec les classiques 70 x 40 80a Killawatt, ou le modèle plus grand Los Toros: 77 x 46, 83a. Mais c'est moins cher : 40$ environ.








Et puis … et puis il y a les DTC.
Les DTC sont des OVNI, dont le comportement impose de revoir ce que nous pensions acquis en matière de design, bien résumé dans les articles d’initiation « Hi kids ! I am a wheel ».




Ni leur forme, ni leur construction ne permettent de déterminer leur programme : accroche, ou glisse.
Construites autour d’un gros noyau aluminium lourd et peu déformable, elles vont à l’encontre de toutes les idées reçues tirées de la simple observation formelle : l’essai s’impose.




Lourdes, larges, peu confortables sur un sol dégradé, elles ne s’expriment bien qu’avec un peu de vitesse, quand on cherche leur point limite de glisse. Et cette limite est au-delà de ce qu’on attendrait d’une roue à flancs arrondis. Quand on la pousse en glisse, elle se laisse partir sans surprise, sans rebond, … et sans usure notable.


Le problème du prix reste entier pour les américains, qui à l’inverse des Européens, ne sont pas habitués à payer 60 € donc 75$ un jeu de roues.




Powell joue également cette carte de la différenciation après des années à proposer la médiocre gamme Surf One pour les Longboards et Cruisers, sans âme, sans relief, et sans qualité. Son nouveau produit s’appelle These Wheels, distribué à 70$ le jeu, avec un gros effort sur la formulation de l’uréthane, une identité visuelle forte, et une grosse campagne de communication. Disponibles en 70 et 75mm.
Gageons que 35 ans d’expérience, de gros moyens de recherche et de production – Powell a sa propre fonderie d’uréthane – permettent de proposer un produit innovant.




Une roue chère est hélas un problème récurrent de l’offre en Europe – et on peut parier que des offres alternatives vont apparaître pour occuper ce créneau, comme les Clover Espagnoles ou la gamme Factory Lab venue d’Argentine: roues Gen très génériques, ou Mask, Axon ou Molecula ou Adn sur le modèles des grandes Orangatang.


On reste sur des solutions clé en main proposées par les fondeurs d’uréthane – donc pas d’innovation dans la formulation, avec des marquages, habillages, positionnement différents, qui se concurrencent autour de deux niveaux de qualité d'uréthane - classique ou SHR : Super High Rebound.


Le secteur intermédiaire en gamme de prix voit la plus grande variété d’offres, mais avec peu d’innovation – nous verrons qu’un grand nombre d’offres de fondeurs se retrouvent sous différentes marques. 
La suite ... à retrouver rapidement sur Sakaroulé !.

jeudi 21 juin 2012

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