lundi 30 mai 2011

Koni

Nico aka Koni est un skater averti, doublé d'un shaper doué.
Il a du goût, du savoir-faire, et des références.
Il a le coup d'oeil, l'idée et le tournemain.
Il a commencé par chiner de vieilles Fibreflex
puis il a rhabillé ce popsicle street à la griffe Alva avec élégance.
Sa Koï est de la même veine, celle du bois magnifié, mis en valeur comme les planches old-school qu'il retrouve au gré des braderies et des foires.
Son cutaway Rat Fink ne devrait pas déplaire à la Réunion
Sa dernière oeuvre est un coffin cut réalisé à partir d'un pintail Lush.
Retaillé, nettoyé, lazuré en aigue-marine, 
vernis marine en finition
les passages de roue mis en valeur
comme sur cette belle verte.
Beau travail !

dimanche 29 mai 2011

déménagement: le bout du tunnel


Un coffre, 3 cartons de roues, un carton de trucks, quelques compléments ...
Vous en comptez combien ?

Vrai de vrai !

Les Suisses ont la Rivella, les Belges ont le Cécémel.
Irremplaçable !

vendredi 27 mai 2011

I became a new Krypto fan ! par Camembert

J'ouvre exceptionnellement cette colonne pour laisser la plume à Camembert, qui a découvert avec enthousiasme les Krypto Classic K70:

Salut les gens !
Bon alors, que je vous résume un peu l'histoire avant d'attaquer. Je suis un gros malade du slide, je passe plus de temps en travers de la route qu'à l'endroit et le drop foot moi pas connaître. Le seul problème à tout ça c'est que mon seul jeu de roues était un jeu de zig zag qui, même bien déglacées restent des roues qui accrochent et du coup les enchainements de slides ou alors les reverses étaient très difficiles voire impossibles en raison du fort ralentissement entrainé par ces gros machins verts.
Du coup ... ni une ni deux j'ai posté sur riderZ et demandé fort poliment si une âme généreuse n'avait pas de la roue de freeride à céder pour un prix correct. Le lendemain un mail de Bevilacqua me proposait des kryptos classic bleues. Après un petit échange de mails, le colis tant attendu arrivait de la Réunion (meuh non, banane ! de Guadeloupe !) avec à l'intérieur quatre jolies Kryptonics (aaaaargh ! Mes superpouvoirs ne fonctionnent plus !!!).

Au premier coup d'oeil quand on le voit on se dit que c'est... bleu, très très bleu. Bon non en fait il faut le dire c'est moche ces roues. On n'est plus habitué à ce style maintenant avec nos grosses roues aux couleurs qui flashent. Les kryptos sont plus sobres et je pense que si un ado de mon carat entre dans un skate shop il prendra plus surement des otang ou abec 11 que des kryptos. Et là croyez moi il ratera une merveille et pas des moindres.

Aussitôt reçues aussitôt montées les belles sont parties rouler. Au départ j'y suis allé mollo ne les connaissant pas, j'ai donc essayé de pomper, doucement d'abord puis de plus en plus franchement.
Et là, surprise, pas de décrochage intempestif et le confort de ride est là.
Et maintenant qu'on est habitué à ces jouets testons les de façon plus poussée. J'ai donc balancé mon premier powerslide de la même façon qu'avec les zigzag soit en poussant comme un sanglier sur la jambe arriere pour décrocher. Quelle ne fut pas ma surprise de partir immédiatement en reverse sans aucun bruit et sans perte de vitesse. Là, la constatation à faire est évidente. Il va falloir adapter mon style de ride.

Quelques power slides plus tard je décide de tenter des stand up. Là aussi, au premier ça part en reverse et puis après ça se gère et on passe tout son temps à glisser non stop. Du bonheur en barre ces roues. Après une petite heure de ride les stand up passent presque comme sur route mouillée, les powerslide aussi et malgré ça on peut pomper en appuyant fort sans risquer de décrocher. C'est vraiment une roue extraordinaire. Je comprends enfin la passion de Bevil pour cette perle du longskate.

En bref c'est une roue que je recommande ! Je ne l'ai pas essayée en DH mais ça ne saurait tarder et je suis déjà certain qu'elle se révélera terrible en épingle pour passer tout en glisse !
I became a new Krypto fan !

Sympa, non ?
Et vous, comment vous la trouvez la planche réalisée par Camembert ?
Pas mal, non ?
Prochain essai: les K76 ou K85 !

dimanche 22 mai 2011

Putain de déménagement !

 
 
 
Putain bordel de merdre de déménagement à la con qui fait chier !
I am moving digs - a hell of a bloody mess !

jeudi 19 mai 2011

Ben alors ! Ben aussi !















Ben Harper aussi !
Il confie à Musique Mag que le skate a une place importante dans sa vie ...
(entretien mai 2011)
On te sait amateur de skate. "Clearly Severely", une chanson du nouvel album, est même consacrée au skate. Que retires-tu de ce sport ?


Ben Harper : Je skate depuis que je suis petit. Par intermittences. Mais ces trois dernières années, je n’ai pas arrêté de skater. Je suis actuellement à Sydney. Je vois l’Opera House par la fenêtre et une fois cette interview terminée, l’Opera House a accepté que je skate dans leur parking. Comme il pleut dehors. Une fois raccrochée, je prends ma bouteille d’eau, mon bandana et je vais skater. Je vais essayer de faire un nollie. D'ailleurs, je m'engage à t'envoyer la video si jamais j'y arrive (Ben Harper a respecté son engagement-ndr). Le skate est plus qu’un sport. Sans le skate, je serai certainement paumé. C’est un moyen d’expression. Je surfe aussi mais je ne ressens pa la même sensation de liberté sur la vague. "Clearly Severely" parle clairement de skate de la douleur qui va avec. Si tu veux faire du skate, apprends avant tout à tomber. Si cela fait mal, recommence. La skate te permet de contrer la peur. Il t'enseigne le sens du défi, la discipline, l’envie et le fait d’essayer jusqu’à temps que tu y arrives. Malgré les bleus.

En juin 2010 il s'était déjà démis une épaule dans un park ... 
quand on aime, on ne s'arrête pas.
Vous voulez aussi des news de Justin Bieber ?
Je vous renvoie aux autres pages " potins people "
pour le coming-out d'autres VIP ;-)


mercredi 18 mai 2011

Hey Stan !

J'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec Stan Laferrière - son nom m'était familier, je l'avais lu au dos de quelques pochettes de disques d'excellent choix en guitare swing. Je découvre que ses talents ne s'arrêtent pas là ... Il est également skater, et possède une collection de planches de slalom qui en fera saliver plus d'un.
Le voilà en 1977 au Trocadéro.
(j'avais le même pull à rayures !)
Voilà qui plaira à tous les amateurs de Django ... 
et des belles collections de Fibreflex !

vendredi 13 mai 2011

Crâneur !

Creep, by Jim Pillips for Santa Cruz
Les crânes sont une illustration classique de l'univers du skate.
Ils s'inscrivent dans une  tradition de représentations imagées de la Mort, 
pour mieux apprécier la vie.
Ces tableaux sont appelés " Vanités " en français,  
Memento mori pour les latinistes.
Philippe de Champaigne, Vanité, 1646
? , Vanité
Collection personnelle, Mini logo 2002.

Hans Holbein a réalisé en 1533 cette étrange anamorphose, 
incorporée au très sérieux tableau " les ambassadeurs ". 
La mort est cachée, mais bien présente pour qui sait la voir.
Harmen Steenwijck, Nature morte, 1640
Logo Powell - 2002
Pieter Claesz - Nature morte avec crâne et plume d'écriture, 1628
Skullbox, by Haroshi 2008
" Samouraï "              "Yellow skulls"            " Blue skulls "
Cette tradition des vanités remonte à l'Antiquité, et semble toujours actuelle.
Les crânes des marques de skate s'inscrivent dans une continuité artistique, dont voici quelques illustrations:
Les vanités modernes de la série Skulls de 1976 de Andy Warhol
le crâne de pierres précieuses de Damien Hirsh de 2005, 
une des oeuvres d'art contemporain les plus chères.
Les crânes mixtes du belge Yann Fabre (2000)
qui mêlent os et carapaces d'insectes.
les inquiétantes sculptures de Kris Kuksi:
Célébration 2-0 (2010)
Les crânes papillons de Philippe Pasqua, 2011
six fois sept sinistres skates de street, sciés, scindés, scarifiés et sculptés par Beto Janz (2010)
Beto Janz, Curutiba, Brésil 2010

chez les romains ils accompagnaient volontiers de maxime morales:
" Tempus fugit
" Sic transit gloria mundi ", 
ou encore ma préférée,
" Vita brevis ".
"La vie est brève, le désir est sans fin"
Chez Horace il devient "carpe diem
Albert Camus lui donnera la saveur de "vivre l'instant"
Ces aphorismes appellent à vivre vite, et profiter de l'instant présent: 
gloire, jeunesse et beauté sont éphémères.
Ils appellent aussi à l'humilité, 
rapellant que nous ne sommes que de passage, 
et que les morts voyagent légers.
 
Comme le dit Hamlet, héritier du royaume de Danemark,
c'est l'instant où l'on va "être ou ne pas être",
s'engager ou regarder passer la vie, attendre la mort.
Le message des hippies des années 70 était affirmatif:  "Do it !"
dans les années 80 IBM affichait un "Think before you act",
détourné par Apple en "Act before you think ": priorité à l'action !
Dans un élan de positivisme, on le traduit aujourd'hui par "you can do it",
voire "Just do it " ou "Yes we can ".
Après ... ce sera le retour à la terre, la cendre :
"Ashes to ashes, dust to dust"
paroles bibliques et mélodie de David Bowie.
deck Sugar "Love, Life, Death" Rob Smith 8.0"

Ces cranes ricanant seraient donc une affirmation de la jeunesse,
un pied de nez à la vieillesse, l'affirmation de l' insolence et l'étendard de la rébellion,
au delà des lois humaines, symbole d'un engagement solennel
comme le pavillon noir des pirates ou le totenkopf
comme l'exigent des fraternités comme la Skull and Bones.

Santa Cruz  blank " Jeff Kendall " 1989, collection personnelle
"vulnerant omnes, ultima necat "
"Toutes blessent, la dernière tue"
Les heures, les heurts, l'heur de plaire ou de commettre des erreurs.
En pratique: la section DIY pour devenir un vrai rebel:




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