dimanche 14 février 2010

Larousse encyclopédique

Le Larousse est une valeur sure. Je suis tombé par hasard sur sa présentation du skate, et j'ai trouvé que cet article était à la hauteur de la réputation de la maison. Jugez-en plutôt:
(les illustrations ont été ajoutées, merci à leurs auteurs que je n'ai pas identifié)

Skateboard: son histoire, ses techniques et les personnalités de la discipline
Publié le:06/02/2009 par Angel Ludovic.

Sport, art, style de vie ou simple hobbie à la mode ? Le skateboard qui s’est développé dans les années 1950 reste une pratique en perpétuel mouvement évoluant sans cesse au gré des codes qui lui sont propres. Une certitude : le skateboard, activité essentiellement urbaine, n’a pas encore livré tous ses secrets. Voici quelques clés pour essayer de décrypter une pratique en mal de définition et souvent incomprise.

Histoire des origines

Surf and roll


Il existe sans aucun doute des planches de skate qui furent fabriquées avant la seconde guerre mondiale. Les versions primitives du skate s’apparentent à la trottinette d’aujourd’hui qu’on appelait aussi ‘scooter’ aux USA. Les premières planches étaient souvent issues d’un trolley ou d’un charriot à roulette dévié de ses fonctions utilitaires. Mais si on n’arrive pas précisément à définir l’instant zéro du skate on peut cependant identifier plus facilement le moment où il prit son véritable essor. Les spécialistes s’accordent ainsi sur un point: le skate s’est développé dans les années 50 en Californie (USA) dans les villes qui bordaient le littoral. A cette époque, les surfeurs en manque de vague pendant les périodes de plat se mirent à fixer des patins à roulette sous des planches de surf. Très vite, l’idée fut reprise et améliorée pour palier au manque de maniabilité : on remplaça les planches de surf par des planches fines plates et courtes et les roues d’acier par des roues d’argiles, aussi fragiles et glissantes mais d’un meilleur confort.
Le succès fut rapide sur les côtes californiennes et gagna par la suite le reste des villes du continent. Il fut tel qu’à la fin des années 50 les premières marques de skateboard voient le jour dont « Roller Derby » en 1959. Larry Stevenson, éditeur d’un guide de surf, fut aussi un des plus fervents promoteurs du skate aux USA. Il présente alors le skate comme une alternative au surf et crée lui aussi sa propre marque avec sa société Makaha bientôt suivi par le célèbre surfeur Hobie Alter (« Hobie skateboards » – 1964) qui crée les premières planches en fibre de verre.

Tout va alors très vite : En 1963 se déroule la première compétition de skateboard, à Hermosa Beach en Californie. Makaha organise aussi la première tournée de skaters pour promouvoir le skate aux USA.
Le premier numéro de Skateboarder Magazine parait en 1964 et en 1965 a lieu la première compétition internationale de skateboard, à Anaheims en Californie avec deux disciplines: le freestyle et le slalom. L'événement est retransmis à la télévision, certains skaters font la couverture des magazines comme Life et un court métrage de 18min « Skater Dater » sort sur les écrans. Plus de 50 millions de planches de skate se sont alors vendues. La ferveur atteint l’Europe dans ces mêmes années. En France, il est distribué sous le nom de ‘Roll Surf’ à Hossegor et présenté dans plusieurs journaux de jeunesse qui relaient alors se nouveau phénomène de glisse venu des USA.

Mais dès 1965 le mouvement s’essouffle aux Etats-Unis. Le matériel encore archaïque est à l’origine de nombreuses blessures et certaines localités décident d’interdire cette pratique jugée trop dangereuse, appuyées par certains lobby puritains qui voyaient cette pratique d’un mauvais œil. Le nombre de pratiquants baisse alors aussi rapidement qu’il a grossi entrainant la faillite des sociétés de skate. Le skate entre dans une phase de crise dont il ne sortira pas avant les années 70 avec la révolution de l’uréthane.

Uréthane


L’invention en 1969 de l’arrière recourbé « kick tail » de Larry Stevenson pour assurer un vrai freinage et faciliter les virages passe aujourd’hui inaperçue alors qu’elle détermina avant l’heure la forme du skate moderne. C’est en effet l’utilisation d’un composant chimique dérivé du pétrole qui marque une rupture complète dans l’histoire du skate : l’uréthane. Découvert au début du XXème siècle il permet de fabriquer des matières plastiques dont les applications sont déjà largement répandues pour les colles, peintures, élastomères, mousses, fibres...

En 1970, Franck Nasworthy et Bill Harward rendent visite à un ami dont la famille est propriétaire d’une usine de fabrication de matière plastique à Purcellville (Virginie). Dans l’usine il reste des reliquats de fabrication de roulettes en uréthane qui ne font pas satisfaction. Le père qui avait compris qu’ils étaient intéressés leur propose simplement d’emporter ces roulettes promises à la destruction. La révélation que Franck Nasworthy avait eu dans l’usine se confirma lorsqu’il descendit avec ses amis les pentes d’Arlington (Virginie) à proximité de Washington: les roues tenaient bien mieux le cap, glissaient moins et offraient une sensation encore plus confortable que n’importe quelle autre roue de l’époque ! Après cette expérience, Franck Nasworthy décida de créer son entreprise de roues de skate en rachetant une petite usine de fabrication d’uréthane en 1973. Les premières roues sortirent sous le nom de « Cadillac Wheel » pour rappeler la souplesse qu’elles offrent aux pratiquants, comme les voitures qui portent ce nom.

Cette idée de fabriquer spécifiquement des roues en uréthane pour le skate est à l’origine du renouveau du skateboard aux USA. La technologie de ce composant allait offrir de nouvelles possibilités et repousser les limites des premières productions. L’arrivée de l’uréthane révolutionne la pratique et signe la naissance du skateboard moderne et sa radicalisation! Les évolutions techniques vont alors se multiplier : premières planches en lamellé collé, roulements à billes spécifiques, essieux en aluminium, protections etc.
Ne restait plus qu’à trouver ceux qui allaient sublimer la pratique et montrer les véritables capacités du skate moderne : Tony Alva, Jay Adams, et Stacy Peralta, alors membres du team Zephyr (« Z-Boys ») dans la banlieue de Los Angeles, bouleversent la scène classique du skate avec leur approche radicale. Leur style est novateur, agressif et plait rapidement. Ils deviennent les premières stars du skate, partent en tournée et font la une des journaux en pratiquant le skate dans les piscines vides. Ils lancent véritablement l’ère du skate moderne qui ne se développe plus seulement sur une surface plane.

Enfin, en 1978 Alan Gelfand invente le "ollie-air", figure qui permet de décoller la planche du sol sans s’aider des mains. C’est la dernière clé qui ouvre la porte du skate moderne. On peut dorénavant sauter les trottoirs et les obstacles. Le skate n’est plus seulement une simple alternative au surf; il se crée une véritable culture, on n’hésite plus entre scooter, planche à roulette, roll-surf, sidewalker… on parle maintenant de « skateboard » et de « skateboarder » sans ambiguïté.

En France aussi le skate connait ses véritables premières heures de gloires dans les années 70. Quelques marques de skate existent déjà comme « Barland » à Bayonne aussi précurseur dans le surf ou « Lacadur» dans la région grenobloise. En 1975 Jean-Pierre Marquant, crée la mythique marque française « Banzaï skateboards » en référence aux arts martiaux qu’il pratique alors assidument. Avec Thierry Dupin, reconnu comme le meilleur skateur français de l’époque, il va parcourir le territoire pour promouvoir le skate, certain de la réussite qui s’est opérée aux USA. Il ne se sera pas trompé : à la fin des années 70 on construit des skatepark et des pistes de skate un peu partout en France comme à la Villette, on organise de nombreuses compétitions, le Trocadéro est envahi par les skaters et beaucoup d’enfants ont un skate « Banzaï »dans leur garage !
Géographie et sociologie
Jeunesse urbaine

Aujourd’hui environ 75% des pratiquants sont des garçons de moins de 20 ans et la plupart sont des citadins. Voici le portrait robot du skateur : il est jeune et habite en ville. Cela parait évident et il y a une anecdote à ce propos: lors d’une session avec un de mes amis qui a des cheveux blancs un enfant s’est écrié au moment où il s’est élancé sur la rampe :
-« mais monsieur c’est pas possible, il doit pas faire de skate ! »
Nous lui demandons alors pourquoi et il répond alors :
-« ben il est vieux ! » Il était vraiment choqué ; cela résume bien à quel point le skate est souvent défini (réduit) comme un sport pour les jeunes. Alors même que dans le surf, un surfeur âgé inspire le respect on trouvera anormal et ridicule de voir un adulte faire du skate ; parfois même au sein des skaters.

Paradoxes


Le skate cultive les paradoxes : c’est avant tout une pratique où l’individualité prévaut de même que le localisme; phénomène aussi observé en surf où on s’approprie un lieu et où on exerce sur celui-ci un quasi monopole pour rejeter toute intrusion. Pourtant la notion de groupe et de fraternité est aussi importante. Ce n’est pas un sport d’équipe mais les skaters se rallient continuellement sur le « spot » (le lieu de pratique) qui devient un véritable lieu d’échange et de communication en particulier sur les dernières figures. On pourrait peut-être comparer cela au milieu artistique: le skater comme l’artiste dans une galerie, échange sur ses dernières recherches et chacun repart dans son atelier pour décortiquer, analyser un style, une figure, se l’approprier et y apporter sa propre touche. L’individualité prime mais c’est la confrontation au groupe et l’échange qui crée l’émulsion. Comme l’art le skate favorise les antagonismes : ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Posez la question : « pour ou contre le tennis ? » on vous répondra souvent que cette question n’a pas de sens alors que pour le skate vous obtiendrez presque toujours des arguments allant dans un sens ou dans l'autre.

Un autre paradoxe assez emblématique du skateboard s’enracine autour de la notion de compétition. Dans les autres sports, la compétition fait parti intégrante du sport : on apprécie un joueur en fonction de son classement. En skate, la compétition réglementaire n’a jamais vraiment trouvé sa place mais le défi et la rivalité entre pratiquants sont constants. Le jugement des pairs importe plus que l’arbitrage des compétitions orchestrées par les multinationales. A l’image des X-Games, les compétitions sont souvent perçues comme un rendez-vous festif à l’opposé d’un championnat de tennis qui opère le tri entre compétiteurs comme sur le circuit ATP. Il y a bien des champions mais ce ne semble pas être ce qui importe le plus aux yeux des skaters.

Enfin, le dernier paradoxe notoire réside dans la complexité du rapport à l’autre : Le skate cultive sa différence mais il désir pourtant depuis ses débuts être reconnu. De nombreuses associations ou des clubs ainsi qu’une fédération font de formidables efforts en ce sens. Il y a aujourd’hui un brevet d’état pour enseigner la discipline mais la plupart des pratiquants ne sont pas affiliés et font du skate en dehors de toute infrastructure. Si le skate reste encore un peu en marge c’est aussi parce qu’il a des difficultés à fédérer et qu’une grande partie des skaters préfèrent rester en dehors des circuits classiques dans lesquels ils ne se reconnaissent pas.

Style de vie


Un style de vie, c’est ce que la plupart des skateurs vous répondrons à la question : « c’est quoi le skate ? ». Pourtant quelle différence entre un passionné de foot et un skater par exemple? Les deux peuvent rythmer leur vie en fonction de leur passion, s’habiller, fréquenter un groupe et s’épanouir dans leur activité respective. Mais on ne parle pratiquement jamais de « style de vie » pour le foot, le tennis le golf, le basket…; on tout cas ce n’est jamais ce qui prévaut dans le discours à la différence des sports de glisse.

N’en déplaise à certains le skateboard manque de repères et si on définit le skate comme un style de vie c’est avant tout parce qu’il véhicule encore le mythe de ses origines Californiennes en rupture avec les sports classiques. Le skate, depuis ses débuts, est une forme de rupture face au conformisme, il peut être considéré comme un mode d’expression, il offre une autre dimension au déplacement et à la façon d’appréhender l’espace. Le skate possède aussi une culture complète avec ses codes, son langage, sa musique, ses rites de passage, ses différents courants, styles et communautés.

Technique Matériel

Planche (deck, board)
: c’est la pièce centrale du skate. En majorité fabriquée à partir de lamellé collé d’érable de bouleau ou de bambou de 7 à 12 plis, on trouve aussi des planches en dural, en carbone et en fibre de verre avec un noyau de mousse ou de bois. La forme générale, la longueur et la largeur de la planche varient en fonction de la pratique : Courte et fine pour du slalom, symétrique pour du street avec un tail (arrière) et un nose (avant ) très prononcés. Enfin plus de 1 mètre de long pour le longboard. En général toutes ces planches disposent d’un concave sur toute sa longueur pour améliorer la tenue de la planche et augmenter sa raideur.

Trucks: ce sont les essieux du skate. Il y en a toujours 2 par planche. Chaque truck supporte 2 roues. La plupart du temps ils sont en aluminium mais il existe aussi des productions en composite. En slalom les trucks sont très peu larges (100mm en moyenne) pour faciliter la rapidité du virage. En street la moyenne est de 130mm tandis qu’en longboard la largeur est souvent de plus de 150mm et parfois 190mm.

Roues : Fabriquées en uréthane elles sont de différentes largeur, dureté et diamètre en fonction là aussi de la pratique : Pour le slalom et le longboard on préfère les roues tendres (75A-90A) pour une meilleure accroche et un plus grand confort. Le diamètre est important : jusqu’à 97 mm (en moyenne 76mm). Pour le street et la rampe les roues sont plus dures (101A) pour une plus grande durée de vie et le diamètre plus petit : 50 mm en moyenne.
Disciplines

Street : L’essence même de ce sport, le skate est né dans les rues. A l’origine le street se limitait au simple déplacement mais depuis l’invention du ollie et les évolutions des planches la discipline utilise toutes les possibilités offertes par le mobilier urbain : escalier, banc, trottoir, mur, séparation, pan incliné, glissière…sont autant d’objets qui forment le terrain de jeu et d’expression (improvisée ou non) du skater de rue.

Rampe (vert - vertical)
: Cette discipline spectaculaire se pratique sur un large module en bois ou en métal en forme de U dont les dimensions moyennes avoisinent les 2.5m de haut pour près de 10m de long et 5 m de large. A l’origine il s’agissait de reconstituer une section de piscine (pool) dans lesquelles les skateurs pouvaient retrouver les sensations du surf et réaliser des figurent apparentées; chaque demi U pouvant figurer la face d’une vague. Il existe aussi des rampes de petites tailles (mini –rampe) qui ne présentent en général pas de section verticale et sont plus faciles d’accès pour les débutants.

Bowl / snake / pool
: Discipline phare des années 70 ou les skateparks en béton fleurissaient un peu partout dans le monde. A l’origine il s’agissait de véritables piscines vidées ou de bassins de rétention des eaux pluviales dans lesquelles on pratiquait le skate. Par extension, les skateparks se sont inspirés des courbes et apportés des modifications pour les rendre moins radicales. Le « pool » comme le « bowl »sont des piscines stylisées, quant au snake il s’agit d’une pente en forme de serpent avec des courbes de chaque côté. Aujourd’hui il reste très peu d’infrastructure de ce type (banlieue de Paris, Marseille, la Roche sur Yon…).

Freestyle
: Cette discipline a pratiquement disparue alors qu’elle était très en vogue jusque dans les années 80. Le freestyle se pratique sur une zone plate, à l’aide d’une planche étroite et courte. On exécute un enchainement de figures pour réaliser une chorégraphie, improvisée ou non, avec ou sans musique. En compétition, à la manière de se qui se fait dans le patinage artistique, c’est la technique et le sens artistique qui sont jugés.

Slalom
: Discipline très confidentielle qui compte un nombre restreint de pratiquants. Digne héritière des premières compétitions de skate, le slalom peut s’apparenter au slalom à ski. Il s’agit d’effectuer un parcours en contournant des cônes, ce parcours pouvant être chronométré et effectué en parallèle (2 coureurs l’un contre l’autre). Cette discipline est elle aussi très technique, faites un détour par le Trocadéro à Paris lors d’une opération de démonstration et vous verrez la maîtrise des initiés.

Longboard
: Comme son nom l’indique il s’agit d’une planche longue de plus d’un mètre. Le longboard peut se diviser en plusieurs sous catégories :

- descente pure (‘dh’ ou ‘downhill’) : on utilise alors des planches longues et stables (sans ‘flex’ – càd raide) avec ou sans concave, des roues de fort diamètre et une implantation des trucks en ‘drop through’ (qui traversent la planche) pour abaisser le centre de gravité. Cette discipline se pratique dans de longues pentes (descente de cols par exemple) où les vitesses peuvent alors avoisiner les 100 km/h !

- Cruising : qu’on pourrait traduire comme ‘ballade’. Le cruising peut se pratiquer avec n’importe quelle planche de skate mais c’est souvent une planche type longboard qui est utilisée. On pourrait réduire le cruising à un simple déplacement domicile-travail ou au déplacement pour aller rejoindre un ‘spot’ de street par exemple. Cependant de plus en plus de pratiquants utilisent une planche spécifique et n’ont d’autres objectifs que d’arpenter les rues pour le simple plaisir de rouler. Cette pratique tend à s’affirmer comme une discipline propre en témoignent les fabricants qui proposent maintenant une gamme de produits associés.

Figures (‘tricks’)


Impossible de référencer ici toutes les possibilités offertes; non seulement parce qu’elles évoluent sans cesse mais aussi parce qu’elles se définissent différemment d’un pays à l’autre voir d’une ville à une autre! Il faut simplement garder à l’esprit que la plupart des figures sont définies par des anglicismes, que la liste proposée n’est pas exhaustive et qu’elle cite uniquement les bases:

Aerial: en rampe le fait de sortir de la rampe, en tenant sa planche.
Blunt: stopper l’action en bloquant l’arrière de la planche et ses roues sur le module.
Boneless: on prend appuie sur le sol avec son pied avant pour faire son saut en tenant la planche à la main.
Fakie : faire une action en marche arrière.
Grab : attraper sa planche pendant l’action.
Grind : faire ripper les essieux sur le rebord d’une rampe, d’un trottoir…
Handplant ou invert: en rampe, se tenir en équilibre sur un bras en haut de la rampe.
No comply: comme le boneless mais sans la main.
Nollie : (voir ollie) ollie inversé, on tape l’avant du skate cette fois ci.
Ollie: inventé en 1978 par Alan Gelfand le "ollie-air", permet de décoller la planche du sol sans s’aider des mains. On tape l’arrière de la planche sur le sol avec le pied arrière pour faire décoller celle ci puis on rabat la planche avec le pied avant ; le tout en roulant ou non.
Ollie-flip: ollie avec pivot de la planche sur elle même dans l’axe longitudinal de la planche.
Rock'n roll slide: faire glisser la planche sur une rampe d'escalier par exemple, les roues de part et d'autre de la rampe.
Slide: faire déraper ses roues.
Switch : faire une figure en étant inversé par rapport à son sens habituel de pratique.
Wallride: rouler sur un mur.
Wheeling : rouler sur 1 ou 2 roues seulement.
Personnages clés et célébrités
Alan Gelfand
(inventeur du Ollie en 1978)
Bob Burnquist (spécialiste de la rampe)
Chad Muska
Danny Way : un des meilleurs mondiaux en rampe, recordman de saut en longueur
Ed Templeton Franck Nasworthy (inventeur de la roue uréthane pour skate)
Gregg Weaver
Gilbert Rollet (fabricant de jouet connu pour ses skate 'Rollet' dans les années 70)
Hobie Alter (premier fabriquant de planche en fibre)
Jay Adams (membre du team Zephyr précurseur du skate moderne)
Jen-Pierre Marquant (un des pionniers du skate en France, créateur de la marque de skate "Banzaï")
Karim Campbell Kris Markovitch Larry Stevenson (inventeur du kick tail en 1969)
Michel Barland (un des premiers fabricants de skate français)
Mike Powell (fondateur de la marque Powell & Peralta avec Stacy Peralta)
Natas Kaupas (inventeur du wallride)
Phil Edwards Pierre-André Senizergues (multiple champion de France, d'Europe et champion du monde en freestyle)
Rodney Mullen (multiple champion des années 80, inventeur de nombreuses figures)
Skip Frye Tommy Guerrero Stacy Peralta (membre du team Zephyr précurseur du skate moderne, réalisateur des documentaires Riding Giants et Dogtown
Steeve Caballero Thierry Dupin (meilleur skater français dans les 70’s)
Tom Sims (un des premiers à avoir utilisé le lamellé collé pour les planches)
Tony Alva (membre du team Zephyr précurseur du skate moderne)
Tony Hawk (star du skate, multiple champion)


Bibliographie:
The Skateboard Art(2007) - Auteur: Jim Phillips (ISBN-10: 0764328077 / ISBN-13: 978-0764328077)
Disposable: A History of Skateboard Art(2007) - Auteur: Sean Cliver (ISBN-10: 1584232641 /ISBN-13: 978-1584232643 )
Skateboard Retrospective: A Collector's Guide(2000)- Auteur:Rhyan Noll (ISBN-10: 0764311220 /ISBN-13: 978-0764311222)
The Concrete Wave: The History of Skateboarding(2001) - Auteur: Michael Brooke (ISBN-10: 1894020545 /ISBN-13: 978-1894020541)
Le Skateboard : Sport ou jeu, passe-temps ou passion(1978) - Auteur: Jean-Pierre Marquant , Jean-Claude Salemi (ASIN : B0014M1S6I)
Skateboarding : Petites et grandes histoires(2006) - Auteur: Fabrice Le Mao (ISBN-10: 2952402140 /ISBN-13: 978-2952402149 )
Skate(2004) - Auteur: Fabrice Le Mao (ISBN-10: 2752800061 /ISBN-13: 978-2752800060)

Filmographie: Skate Life, 20 ans de skateboard en France(2003)
Dogtown and Z-Boys(2001)
Lords Of Dogtown(2006)
Ban this(1989)
Public Domain(1988)

GB/US: what can you find in the Webster or the Oxford about a clever definition of skateboarding ? The french dictionnary Larousse offers a lot of info - so I shared it whith french readers.

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