Lagnes, Lubéron

Après la Savoie je suis allé vers le Sud, chercher des olives de Nyons ou de l'huile de St Pantaléon près de Lagnes, aux portes du Lubéron. J'ai découvert une région superbe, savoureuse, des eaux froides de la Sorgue (12° !) aux ocres brûlants ou aux lavandes vaporeuses de Sénanque.

Je suis monté au Belvédère de la Tête du Soldat, en bleu, et redescendu par la route du Maquis du Chat, en rouge, jusqu'au château de Lagnes, le long du théâtre du Peï et des champs bordés de murets parfumés sur une belle route lisse qui ouvre l'horizon vers Gordes et Fontaine-de Vaucluse.
J'ai emmené neveux et cousins s'initier à la glisse et aux catamarans sur une belle allée en pente douce, sentir le vent tiède dans les cheveux, près du cabanon de Paulette, qui conversait avec René Char et ramenait au train Albert Camus quand il quittait sa retraite de Lourmarin.
Je suis allé sentir l'air marin du port de Sète, non loin du cimetière où reposent Brassens et Paul Valery, goûter Tians et Tielles, respectivement tapenades de légumes et tourtes aux encornets.
La mer était froide (17° !), les joutes étaient épiques.
Non loin du Bar "les copains d'abord" - Brassens not dead - j'ai poussé la porte du magasin Soul of Skate pour offrir à ma belle une Sea Goddess Santa Cruz.

J'ai gouté la Cagole blonde de Marseille, bu des Gambetta-limonade, et apprécié le Beaume de Venise - château Redortier qu'on élève au pied du Ventoux.

 

J'aurais  aimé rouler avec Loïc, Pascal, et bien d'autres, mais je n'en ai pas eu le loisir.  Une autre fois ?

Un beau reportage sur des descentes au Ventoux: ici.