Skate Art

Vu sur le beau blog d'art traditionnel et contemporain MediaVox
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Ces créations:

Skate Study house

« Skate Study House », en hommage au projet Case study house, qui dans les années 50 aux Etats-unis associait à la construction de 50 logements, un équipement mobilier d’avant-garde, l’exposition investissant Colette pendant quelques jours établit la passerelle entre le Skate Boarder et le design. S’adapter et anticiper l’environnement qui l’entoure ; telles seraient les vocations communes aux deux disciplines. A partir des pièces d’une planche de Skate board, la collection Skate Study House recompose les objets et mobiliers du design contemporain les plus vendus.

Patrick

Un longboard affiché comme un drapeau sur un balcon - je frappe à la porte - et je fais la connaissance de Patrick.

2003: Patrick a 31 ans, il est un sportif accompli, moniteur de ski, spécialisé en travaux acrobatiques. Il aime accompagner ses amis pour faire du skate.
Ce soir là ils évoluent dans un parking couvert, et il chûte sur un angle en béton: fracture du crâne, enfoncement de la boîte cranienne.
Il est hospitalisé pendant 5 mois, subit des greffes osseuses, retrouve les gestes, les mots, sa famille ...

Aujourd'hui Patrick continue à se battre chaque jour pour reconquérir sa mobilité, son équilibre, ses mots, son travail.
Par défi, ses amis lui ont offert il y a deux ans un longboard, en souvenir de jours heureux, de jours difficiles aussi, pour se moquer du mauvais sort. Il l'arbore fièrement comme une décoration sur le balcon de son appartement, mais il est incapable de s'en servir - et sa femme et sa fille ne le souhaitent d'ailleurs pas.
Son accident a eu pour effet d'inciter ses amis à porter leurs protections, été comme hiver.

Merci Patrick pour ton accueil, ta générosité, ton courage.

Et vous, prenez-en de la graine: un casque, des gants, c'est la base.

Etape aux Contamines

De passage à St Gervais je découvre au fonds d'un magasin des Contamines face au skate park quelques équipements qui n'attendaient que l'inventaire de fin de saison:
- des trucks GullWing en 150, bien différents de ceux de 1977- des simili Krypto 76:
Je reste de marbre devant un joli deck Vision modèle Bornéo qui sert d'étagère, le prix ne baissant pas ... et pour cause, le vendeur envisage de se le réserver, avec des indy 169 et des roues Vision 65 !

Sam ROCHET

Skieur et longboardeur.
Evolue avec Régis ROLLAND et l'équipe d'Apocalypse Snow.
Développe une gamme de ski pour APO.
Distribue Aluflex dans son shop des Coches, Free Ride Spirit.
Roule en Imperial 120 Hard, mais préfère la Road Master pour les descentes ou la R8 Gordini pour la ville.
Use un jeu de roues Krypto 76 mm sur une descente de 9 kilomètres, sur laquelle des rollers ont été enregistrés à 90 km/h.
Nous ne sommes pas descendus ensemble, toutefois je crois que nous ne jouons pas dans la même catégorie...
Je craindrais un peu de faire le Jean-Claude Dusse .

Mathieu

Lors d'une session improvisée aux Coches avec Jérôme, nous croisons Mathieu.
Il a 26 ans, évolue ici depuis 10 ans, et c'est un skieur et un skateur réputé.
Nous partons donc vers Montchavin, 3 km plus bas, avec une voiture suiveuse.

Sa planche est un custom découpé dans un snowboard Aluflex, taillé sur la découpe du modèle R8: avant large, faible empattement, grande souplesse. Les trackers 219 apportent la stabilité, les Krypto 65 bien usées, l'accroche.

Il glisse en position haute, alternant calmement les carves, alors que nous bataillons avec des boards trop longues et trop raides.

Malgré un petit accrochage, nous attaquons la descente plus prononcée, et enchaînons les épingles en carvant avant de s'arrêter dans des slides crissants : difficile en effet de gérer sa vitesse sans protection, avec des trucks durs, des roues de 76 mm, une longue planche au flex "hard" redoutable, et un unique gant de slide (moi à gauche, Jérôme à droite ... nous sommes tous deux goofy, mais il préfère le dérapage frontside, et moi le backside ... le monde est bien fait).

Je pense que nous avons battu des records de vitesse ce jour là - nous rejoignons la station les cuisses raides, genoux et coudes un peu excoriés ... mais heureux !

Merci Mathieu !

Ring, ring, 7 PM

Move myself to go again ...
Petit coup de fil tardif à M. Phildar de http://www.sessionsixdeux.canalblog.com/ pour lui renouveller ma gratitude pour ses belles photos, ses commentaires pertinents et son bon esprit en général.

J'apprécie particulièrement sa promotion d'un skate non violent, ludique et convivial.
Pas encore de rencontre au sommet (du Mont Sithieu) pour cet été, mais ce n'est que partie remise.

Savoie Libre 2

Lu également dans la même édition du Dauphiné Libéré:

Le Col de la Madeleine (entre Moutiers et Albertville, Tarentaise) sera fermé à la circulation des véhicules à moteur ce vendredi 21/8/2008 toute la matinée afin de permettre la circulation des piétons, rollers, skates, vélo, trottinettes et autres engins de loisir.

Quelle bonne idée !

Dauphiné Libéré 1

Lu ce jour dans le quotidien du cru: un article d'Olivier BUTEUX paru dans l'édition 05A du 21/08/2008 (21272)

3e IZOARD LEGENDARY DOWNHILL RACE

Objectif : un record de vitesse
Mardi, 16 heures, dans le col d'Izoard. Un petit groupe de skaters et un camion chargé d'une grosse soixantaine de matelas destinés à protéger les tracés de la course. William, Antoine, Fabien, Olivier et Alex préparent la 3e Izoard legendary downhill race, portées par le club local de skate "Traumatix". Côté ambiance, on oscille entre sérieux et franche rigolade. C'est à l'image de cette manifestation qui, chaque année, prend un peu plus d'ampleur. La course est officielle mais c'est aussi pour la grosse centaine de participants l'occasion de se retrouver et de faire la fête.

Entrer dans le Guinness book des records
Le gros événement de cette 3e édition de la course, c'est son objectif premier : battre le record du monde de vitesse en longskate (détenu par Gary Hardwick, 100,66 km/h) et figurer dans le Guinness des records. Pour ça, les contacts ont été pris et les conditions pour entrer dans le fameux livre bien notées. « Il nous faut des témoins du record, un chronométrage neutre et indépendant, éventuellement un huissier de justice et du visuel », explique l'organisateur de la manifestation, William Renan. Conditions remplies. Équipes de télé, presse régionale et spécialisée ont été contactées pour le visuel. Des témoins, il y en aura par la force des choses : depuis sa création il y a trois ans, la manifestation attire entre 3000 et 4000 spectateurs à chaque fois. Quant au chronométrage, s'il était question jusqu'à hier qu'il soit assuré par les gendarmes, il est plus vraisemblable désormais qu'il le soit par le conseil général.

« Je suis sûr que le record va tomber »
100,66 km/h, c'est déjà pas mal en longskate. Pour autant, William Renan se dit « sûr que ce record va tomber. On est, aux entraînements, entre 105 et 106 km/h au GPS. Et franchement, l'idée de battre un record du monde ici dans l'Izoard alors que les Jeux olympiques touchent à leur fin me plaît beaucoup ». Le champion du monde de la discipline, le Suisse Martin Siegrist, fait le déplacement. Il est également le vainqueur des deux précédentes éditions de l'Izoard.

« Le stress, c'est de ne pas être à la hauteur des attentes du public »
Stressant, dangeureux de descendre l'Izoard à plus de 100 km/h sur une planche à roulettes ? « Non. Ce qui est vraiment stressant, c'est de ne pas être à la hauteur des attentes du public », reprend William Renan. « Pour la première édition, je n'ai pas dormi pendant une semaine. Cette fois, ça va mieux. Et il faut se dire que si l'on fait ce type de manifestation avec la peur au ventre de l'accident, on ne la fait pas. On n'est pas avec des débutants qui tombent dans tous les virages et on prend toutes les mesures de sécurité possibles ».

Réunion de famille
Si l'organisateur peut être aussi confiant, c'est que dans la famille des skateurs, les membres se connaissent bien. « Certains viennent pour la troisième fois. Et il ne s'agit pas de se pointer, faire une descente et repartir. Chacun apporte sa touche à l'organisation ». La touche artistique, c'est Antoine. « C'est lui qui tricote les costumes », lance William Renan. En d'autres termes, ce jeune Briançonnais assure la promotion de l'événement et fait le design des affiches. L'idée de la salade d'épeautre pour samedi soir, c'est lui aussi. Autant que les crêpes pour plus de 100 personnes. Des idées comme ça, il en a à revendre. Ça fait rire ses acolytes.

REPÈRES :
QUAND :La course a lieu demain vendredi, samedi et dimanche.
LES DISCIPLINES : Quatre disciplines participent à l'Izoard legendary downhill race : le roller, le longskate, le buttboard, la streetluge.Les épreuves officielles concernent le roller (coupe du monde) et le longskate (épreuve du championnat de France). À celà s'ajoute la tentative de record du monde de vitesse en longskate (demain vendredi).
LES TRACÉS : Les deux tracés de course partent du sommet du col à 2360 m d'altitude. Le premier (demain), sur 2,5 km descend vers le Queyras ; le second (samedi et dimanche, sur 2 km, descend vers Briançon.
LA CIRCULATION : Comme lors des deux précédentes éditions, la circulation dans le col se fera en alternance. Elle sera donc bloquée par périodes de 20 à 25 minutes le temps de laisser passer les compétiteurs. Leur acheminement vers le sommet sera quant à lui assuré par navettes.


Et les résultats sont sur http://www.izoard.net/ :
Record battu pour Martin Siegrist, vainqueur de la compétition en longskate, et nouveau recordman du monde en vitesse longskate avec 105,95 km/h au compteur KL.

Merci Jérôme !

Je dois exprimer ici toute ma gratitude à Jérôme, saisonnier aux Coches, pour m’avoir aimablement prêté son pintail flambant neuf ! Grâce à lui j’ai pu roder ses Kryptos 70 sur les pentes de la station, puis vers Montchavin (3 kilomètres de descente) Montorlin (6 Km) ou Landry (9 Km). Pas d’exploit mais du carving bien agréable, un oeil devant, un autre derrière pour surveiller les voitures, quelques slides sur les gants fabriqués pour l’occasion.

Belle planche légèrement concave, large, les trucks et les roues se « font » petit à petit à l’usage ... Merci encore Jérôme pour ce prêt !

- Mathieu devrait me proposer une session sur ses planches, un custom taillé dans un snow Aluflex et une planche de carve exotique... quand tu voudras, rendez-vous chez Phil, au Last One pour passer à l’action!

- Tristan a repéré une magnifique Aluflex Imperial 140 affichée comme un drapeau sur un balcon ... je vais aller voir ça de plus près.

- David a croisé un longboard à 20 € au vide grenier des Arcs ... et il ne l’a pas pris !

- Sam propose une Aluflex Imperial Hard 140 + Randall RII 180 d’occasion pour 180€ ... personnellement je décline l’offre (j’ai la même à la maison, en soft, comme on n’en fait plus !) mais si vous êtes intéressés laissez moi un commentaire !

Bon été à tous, jeudi j’irai à Megève et St Gervais.

A+

Panne de matos

Je n’ai pas encore trouvé de quoi équiper le deck Vision qui m’accompagne depuis le début de ce périple.
Je suis allé aux Coches chez FreeRide Spirit, mais ici rien à vendre entre deux Brad Edwards vintage et une Aluflex Imperial 140 collector série limitée Columbia Free Ride.
Les longboarders du cru sont injoignables : Alex, auprès de qui j’avais acquis une superbe Aluflex D971 en 2003, est dans le Sud, et Sam ROCHET, en plein développement d’une nouvelle gamme de ski paraboliques pour APO.

Dans la vallée j’ai écumé les boutiques de Bourg St Maurice:
Alain, de Tip Top http://www.tiptopsnowboard.com/ est un fin connaisseur du longboard et de la glisse sous toutes ses formes. Il m’a aimablement proposé de me dépanner par l’intermédiaire de Gaël & Grégoire www.blackkross.fr , eux-mêmes en déplacement en Suisse ...

Avec Nico de BSM http://www.bsm73.com/ nous avons discuté feeble et no comply, et je ne me suis pas laissé tenter par sa freeboard. Il a ressorti de derrière ses cartons un deck vintage SMA manufactured by Santa Cruz qui évoque de bons souvenirs du park couvert, le Endless grind. Un projet reste au goût du jour, mais attend une volonté plus manifeste de la municipalité.

Je me suis enfin rendu au Laboshop, qui recèle une mini au milieu du magasin, entourée de beaux decks des années 70, 80 et 90, ainsi que quelques proto de snowboard.
Monté par Romain et , des skateurs, ce shop affiche une belle santé et une bonne humeur contagieuse – il détrône Bazoom, (qui n’est plus qu’un Quikshop, uniquement textile en été).

Et maintenant, que vais-je faire ... ?
Malgré toutes ces pérégrinations, toujours pas de matériel ... je ne descendrai pas la Rosière (qui se pratique quand le col du Petit St Bernard est fermé) ou Hautecour (au dessus de Moutiers) ... mais je n’ai pas dit mon dernier mot.
J’ai fais la connaissance de Bruno Janin, http://www.acrobike.com/ champion du monde de trial VTT, et me lancerai dans les pentes des Arcs dès demain si le temps reste caniculaire.

En Tarentaise

J’ai quitté les coteaux de l’Humagne et du Fendant pour le terroir du Chautagne et de la Mondeuse. Le Mont Blanc a remplacé le Matterhorn à l’horizon, je suis en Haute Tarentaise.

Le skate se porte bien ici : beaucoup de communes ont installé des rampes ou des parks : Bourg Saint Maurice, Aime, Langon – et les stations rivalisent de propositions : Tignes, les Arcs, ...

Je suis monté jusqu’à La Plagne pour essayer l’Urban Plagne, un superbe plateau de 2000 m² dédié aux sports de glisse d’été : aire de street, grosses rampes, aire de trial, cours de capoeïra au son du Berimbau sur un asphalte brûlant ...Grâce à Rémy & Romain, les animateurs des stages de street, j’ai pu emprunter une planche et réaliser ce superbe autoportrait au retardateur