vendredi 4 janvier 2013

(Do not) stand in the shadows


J'emprunte le titre à Billy Idol - (Do not) stand in the shadows- 1983.
Cette année là j'aurais pu choisir Mike Oldfield - Shadow on the wall.

Il y a le shadow dancing, le shadow boxing, qui est également une technique de pumping en LDP décrite par James Peters sur Pavedwave.


Quand on est dans la lumière on peut inventer un shadow skating qui allonge les ombres portées et redessine les matières et les silhouettes. C'est un exercice photographique que l'on peut pratiquer seul, avec des résultats toujours surprenants. Quand vient le soir et que la lumière est chaude, les ombres s'allongent, les corps se tordent et se déplacent mystérieusement.

Certains figent cet instant dans l'image - photo ou dessin - et lui donnent une temporalité extrême
comme dans les graffiti de TraseOne.(Singapour)



Quelques fois le sujet même disparaît, simple fantôme, ectoplasme mélancolique, souvenir absent de l'image, essence d'un geste esquissé.




Certains photographes savent arrêter le temps : 
Miguel Angel Lopez Virgen (skater Alfredo Salcido - Mexique)


Joe Pease en a tiré un film court passionnant, "Peter brings shadow to life" qui déplace notre regard et notre point de vue.






La série Shadows & Scars de TraseOne est éditée sur DeviantArt

2 commentaires:

Bevilacqua a dit…

Le mythe de la caverne de platon n'est pas loin - ne sommes nous que des ombres ?

Unknown a dit…

ma-gni-fi-que !!!!

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