dimanche 4 mars 2012

Devine qui vient dîner ce soir ? (II)


Vous avez aimé "la jeune fille et la mort" et les "vanités".
Ça vous a plu, vous en voulez encore ?
Alors suivez le fil de ces tableaux de l’idéal féminin, 
promesse charnelle et rappel de notre fragilité.


Ces memento mori disent que la vie est sans pitié, notre fin inéluctable
et pourtant que la vie est belle et bonne
que chaque instant mérite d'être apprécié et vécu pleinement.
Qu'à toute chose il y a un revers, une face cachée
que le temps ou l'art seuls révèlent.
Partons en promenade dans cet étrange univers.



 














L'art est une lecture, une vision :
en chemin peut être croiserons nous la Camarde, 
qui cligne de l'oeil malgré ses orbites vides






Une fantaisie moderne pensez vous ?
Non, un tombeau de 1547, de Ligier Richier, sculpteur lorrain

Son pendant actuel: 
un produit de l'artisanat populaire mexicain, en 2011.


Le Corbeau d'Edgar Poe renvoit au Nevermore de la série Melancholia de Paul Verlaine
Choucas, mainate, qui savent imiter la voix humaine.


Un magasin américain spécialisé dans les Devil's toys, les skateboards des années 60 a choisi le corbeau comme logo. Allez découvrir sur leur site une alternance lancinante de planches antiques et de corbeaux énigmatiques.


Et si le vertige vous guette, 
cherchez la seule issue dans cette mystérieuse composition onirique, 
ce rêve étrange et pénétrant ...


2 commentaires:

paul a dit…

petite référence à Gainsbourg... il m'accompagne beaucoup en ce moment à l'atelier :)

Mimosa a dit…

Merveilleuse et surprenante sélection avec les ombres de Félicien Rops et de Baron Samedi.

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